Les relations entre architecture et psychiatrie ont traditionnellement donné lieu à un débat très animé qui a évolué à travers l'exercice de la psychiatrie et plus spécifiquement la mise en place du mouvement de désinstitutionnalisation. Quel que soit le contexte, l'architecture doit prendre en compte les besoins des personnes souffrant de maladies mentales aux différents stades de leur évolution et dans le respect de leurs codes sociaux. Ces besoin doivent intégrer une théorisation du soin.
L'architecture est donc un élément essentiel de la qualité des soins et il importe que les dialogue entre architectes, soignants, gestionnaires et patients puisse avoir lieu.
Un des objectifs de ce colloque qui décline le rapport entre la psychiatrie et l'architecture, dans ses équilibres intra/extra hospitalier, extérieur/intérieur et privé/public, pourrait être la mise en place d'une rencontre permettant de générer des éléments de réflexion voire des références qui seraient disponibles pour ceux (psychiatres, architectes et administrateurs) qui sont confrontés à des projets d'aménagement ou de réaménagement architecturaux car de nombreuses Agences Régionales de l'Hospitalisation ont mis la psychiatrie dans leurs priorités, amenant de ce fait à un réinvestissement de la problématique architecture et psychiatrie.